Code d’éthique de l’OCPM

(Adopté à l’Assemblée générale annuelle de l’OCPM, le 12 juillet 1997, à Charlottetown, Î.-P.-É.)  

Ce Code d’éthique est destiné aux membres de l’Organisation canadienne des physiciens médicaux (OCPM) pour les aider à maintenir une conduite éthique dans leur profession. Il se veut un guide selon lequel les membres peuvent déterminer la justesse de leur conduite vis-à-vis de leurs patients, de leurs employeurs, de leurs collègues, des membres d’autres professions, des gouvernements et du public.

1. Les physiciens médicaux doivent s’engager à employer leur formation universitaire, leur expérience, leurs habiletés et leurs talents au bénéfice de la société.

2. Les physiciens médicaux favorisent et protègent activement et en tout temps le bien-être et les intérêts du patient, du public et de leurs collègues.

3. Les physiciens médicaux prennent la responsabilité de leurs actes professionnels et de ceux effectués sous leur supervision ou direction. Les physiciens médicaux prennent toutes les mesures jugées raisonnables pour garantir que les personnes travaillant sous leur gouverne possèdent les compétences pour exécuter les tâches qui leur sont assignées et ils prennent la responsabilité de leur exécution.

4. Toutes les relations avec les patients, les employeurs, les employés, les collègues et les membres d’autres professions sont conduites avec intégrité, équité et une confidentialité appropriée.

5. Les physiciens médicaux s’efforcent d’éviter les conflits d’intérêts et informent les personnes qui en sont ou pourraient en être affectées de toute situation pouvant mener à un conflit d’intérêts.

6. Les physiciens médicaux engagés en pratique privée ou agissant comme consultants se font principalement concurrence sur la base de leurs titres de compétence, leurs connaissances, leur expertise et l’ampleur des services rendus.

7. Les physiciens médicaux doivent prendre conscience de leurs limites et refuser toute affectation pour laquelle ils ne sont pas qualifiés. De plus, ils doivent prendre conseil dans les situations appropriées.

8. Dans les limites de leur pratique, les physiciens médicaux s’efforcent continuellement d’améliorer et d’actualiser leurs connaissances et leurs habiletés professionnelles en plus de les utiliser dans les situations appropriées.

9. Les physiciens médicaux s’efforcent de conseiller les autorités, les gouvernements et les organismes sur les politiques publiques concernant la sécurité, la qualité et l’aspect économique de toutes les applications de la physique en médecine.

10. Lorsqu’ils préparent des publications, des rapports et des prises de position, les physiciens médicaux s’assurent que l’information est exacte et que les conclusions et recommandations présentées sont basées sur des recherches et des connaissances sérieuses. Les ressources documentaires sont citées en référence de manière appropriée le cas échéant.

11. Les physiciens médicaux assistent leurs collègues, peu importe leur niveau d’expérience dans le domaine, en faisant progresser leurs compétences techniques et leur développement professionnel. Ils les encouragent à suivre ce Code d’éthique.

12. Lorsqu’ils fournissent des instructions reliées à la physique médicale à des travailleurs provenant d’autres disciplines, les physiciens médicaux insistent sur le besoin de ces travailleurs d’être conscients et respectueux de leurs limites, tant au niveau des connaissances que de l’expérience, afin que les soins aux patients et la sécurité du public ne soient pas compromis.

13. Les physiciens médicaux soutiennent la stature de leur profession en démontrant un solide comportement éthique. Les conduites moralement contestables doivent être dénoncées auprès de l’Organisation canadienne des physiciens médicaux tel que mentionné à l’Article III (3.03) des Règlements administratif.